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Les Vikings


drakkar
Le drakkar Le Vinland - J.L. Gautier et l'Association Le Vinland - Loctudy.

Abbaye de Landévennec
L'abbaye de Landévennec est détruite en 913-914 par les conquérants scandinaves.
"Les pirates normands razzient les côtes", mettent à sac et incendient l'abbaye de Landévennec en 914. Les moines de l'abbaye partent en "exode, emportant leurs précieuses reliques, pour trouver hospitalité en Picardie à Saint-Saulve, près Montreuil."

Ile des Glénan
La présence sporadique des Vikings aux Iles Glénan est probable. Cependant, la déclaration suivante est sujet à caution devant le manque de preuve archéologique. "Ayant fouillé à Saint Nicolas un autre tumulus de quinze mètres de diamètre ils [le commandant Bénard et trois autres archéologues] n'y trouvent que des dépôts de coquilles, des poches charbonneuses et des débris de poterie vernissée qui les font conclure : Le tumulus aurait été construit par les pirates Normands qui vinrent au VIIIe, au IXe et Xe siècles ravager les côtes de Rance et camper dans les archipels bretons. " [b_gueg01 p. 18]

Abbaye de Loctudy
"Dans la deuxième moitié du IXe ou au début du Xe siècle, l'abbaye de Saint Tudy [à Loctudy] fut ruinée par les conquérants scandinaves. " [b_lena01]
On peut effectuer l'hypothèse que l'abbaye de Loctudy fut détruite vers 913-919, dates de destruction des abbayes de Landévennec et Rhuys.

Monastère de Locmaria-Quimper
A priori, rien n'indique que le monastère de Locmaria n'ait été attaqué par les conquérants scandinaves.
Cependant, "Il est donc permis de croire, avec M. de Blois, que le déplacement [de Locmaria vers Quimper] eut lieu à la suite des irruptions des Normands, aux IXe et Xe siècles. Dès la première apparition de ces barbares, le peuple et le clergé de la Cornouaille furent frappés d'une si grande terreur, que l'on songea à mettre à l'abri ce que l'on possédait de plus précieux.On peut présumer que leurs hordes dévastèrent la cité d'Aquila [Locmaria]."

Ile de Groix
En 1906, P. du Chatellier et le commandant Le Pontois découvrirent sur l'île de Groix les restes incinérés de l'enterrement d'un chef viking avec son bateau (ship burial).
"A ship burial in Brittany By P. Du Chatellier and L. Le Pontois. Three hundred metres to the south of Locmaria [Ile of Groix], facing the open sea, and almost at the extremity of the point which closes the small bay of Port Maria on the east, is a mound known by the name of "Cruguel" - a Breton term, signifying "small mound," which is common to a number of tumuli in the district. [.] The excavations undertaken in 1906 by M.M. du Chatellier and Le Pontois lasted for eight working days. We had expected to find ordinary Neolithic cists, and great was our surprise when the blackened area of Scandinavian ship-burial by cremation came to light. Astonishment was too soon to be followed by disappointment, when it was found that in its erosion of the south-east section of the mound, the sea had also carried away part of the space on which the funeral pile had once rested." [b_chat03 p. 123]

Abbaye de St Gildas de Rhuys
L'abbaye subit deux raids de Normands, en 914 et surtout en 919.
L'abbaye St Gildas de Rhuys est détruite en 919 par les par les conquérants scandinaves.
"Durant les péripéties cruelles de la lutte contre les pirates du Nord, de nombreux chefs bretons avec leurs guerriers durent se réfugier en France. Ce douloureux exode s'imposa aussi aux religieux de nombreux monastères, et, en particulier, à ceux de Saint-Gildas de Ruis qui, sous la conduite de l'abbé Daioc, emportant avec eux loin du sol natal les reliques de leur saint fondateur et d'autres saints bretons, avec les objets sacrés, les livres et les archives de la communauté, s'en allèrent, d'étape en étape, jusqu'en Berry. Un seigneur, nommé Ebbon, leur y donna l'hospitalité sur les bords de l'Indre et construisit même pour eux, sous l'invocation de leur patron, un monastère nouveau où ils se fixèrent. L'abbaye de Saint-Gildas au diocèse de Bourges [abbaye St Déols près de Chateauroux] subsista durant tout le moyen âge et au-delà. [.] Daioc et ses moines ne revirent donc jamais St Gildas de Ruis, qui fut ruiné de fond en comble par les Normands. "

Bibliographie :
Voir page bibliographie.


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